On raconte que les habitants de cette Ville seraient... invisibles... On les appelle : les Eclaireurs.

jeudi 4 février 2010

Dernier jour de la COMMUNAUTÉ DÉPRAVÉE DES CAPUCHES

Alors que vous vous appretiez à lire cette chronique, vous remarquez une rature tout en haut de la page, qu'a bien pu écrire l'auteur et pourquoi l'avoir ensuite raturé?


Dernier jour
de la
COMMUNAUTÉ DÉPRAVÉE DES CAPUCHES



Vous remarquez que, si l'écriture en haut de la page était droite, celle qui suit est, quand à elle, tremblante.


Je vous l'avais dit: cette chronique est ma dernière, il n'y a aucun doute là dessus, j'écris alors que la horde est proche de la ville, je les entends et ça doit être le cas des autres.
Ah, que donnerions nous en échange d'une nuit calme? Une nuit comme la dernière que nous avons passés, aucun mort, tous les zombis repoussés, aucun mort.

Nous avons quand même construit les chantiers défensifs, les mêmes qu'hier mais pourquoi? Il ne serviront à rien, il ne SERVENT à rien! Les zombis commencent déjas à entrer dans la ville.
Les sorties d'aujourd'hui ne méritent pas le titre d'expédition car rien n'a été organisé, c'était chacun pour soit, mais c'était exactement la même chose en ville, rien qu'aujourd'hui nous avons pendu trois citoyens et cinq supplémentaires sont bannis, le chaos avant l'heure, il faut dire qu'on le sent venir nous les éclaireurs.

Cette fois c'est vraiment finit, je les entends, ils sont là, ils sont devant chez moi, ils ne ressemblent pas à ceux qu'on croise en journée, ce sont pourtant les mêmes, ils sont tellement agressifs... Ils sont une dizaine à vouloir rentrer dans ma maison, je ne suis pas sûr de terminer cette chronique, ils sont entrés, j'entends les autres hurler, c'est la fin.



Rodork

C'était donc la dernière signature de l'auteur, les traces de sang sur cette page vous indiquent qu'il a vraiment tenu à la terminer, coûte que coûte...





Et voilà, vous savez à présent comment s'est déroulée cette ville, à vous d'en tirer des conclusions, mon rôle de chroniqueur n'était que de vous raconter cela, rien de plus, rien de moins.