On raconte que les habitants de cette Ville seraient... invisibles... On les appelle : les Eclaireurs.

jeudi 4 février 2010

Communauté Dépravé Des Capuches, jours 25

On peut lire cette chronique sur une sorte de peaux a demi putréfié, sûrement tirée d'un zombie fraîchement "épluché". L'écriture est maladroite, tracé par une main tremblante qui s'est servit d'un bouts d'os et de sang pour écrire.

Communauté Dépravé Des Capuches, jours 25.



Je n'ai pas écrit depuis quelque jours, n'ayant ni le temps ni l'envie de relater la routine et les quelques mauvaises nouvelles quotidiennes. Togi est mort pendus il y a quelques jours. Il ne m'a pas vraiment manqué puisque je le retrouve déjà là dehors, essayant d'arracher ma porte de ses gonds et poussant des cris bestiales.

C'était a prévoir... Quand ce matin nous sommes montés à la tours de guets, un "Oh merde !" général s'est échappé de nos lèvre craquelées par les privations et la chaleurs. L'attaque se présageait d'être supérieur de 1500 putrides comparée aux précédentes! Notre stock d'allumettes ayant été gaspillée la nuit dernière, nous n'avions pas beaucoup de chances de survie...

En désespoir de cause, nous avons quand même construit des chantiers peut solides mais mortelle, ignorant la petite voix qui nous soufflait que c'était inutile! Inutile... Inutile... INUTILE !!!! Tout est inutile ! La vie est inutile ! Nous mourrons TOUS !! TOUS !!! Se battre ne fait que retarder l'inévitable !

Non, non... Je dois me calmer je me calme, je me...

Une immense rature indique que l'écrivains a pris un coup et que son "stylo" a ripés sur le "papier".

Togi est finalement entré chez moi, accompagné de 12 de ses copains. Je me suis réfugier en haut de la tours de guet. D'ici, je peux voir le massacre de plusieurs de mes "camarades".

Je vois Kokaïne, s'enfuir a toute jambes, saignant d'un bras se faire rattraper au bout de 25 mètre environs, fauchée au jambes par un zombie. Aussitôt, une masse de putrides se rassemble autours de son corps et commence à le dévoré, indifférents à ses hurlement stridents, sortis d'une gorge à l'agonie. Dommage, j'aurais aimer plus la connaître. Peut être une autre fois...

J'entends Galpha luter contre des putrides, accompagné d'une tondeuse à gazon. Les hurlement de douleurs qui accompagnent ce bruit sinistre ne sont que trop agréable à mes oreilles. Qu'ils crèvent un par un ces... Ah !!! Galpha a finit. Du moins ces cris de douleurs l'atteste.

Puis il y a aussi...

Encore une rature, signe d'un autre coup plus violents, vu l'immense éclaboussures à cette endroit du "parchemin".

J'ai mal, mal à en crever... Togi est REVENUS ! Je l'avait pourtant semé ! Il m'a arraché la jambe l'enflure ! En geignant, j'ai lancé son corps putride du haut de la tour de guet et je me suis élancé en bélier pour redescendre les escaliers asymétriques de la battisse.

J'ai pris refuge dans la banque, un brouillard de la douleurs rouge obscurcissant ma vision un peu plus à chaque secondes... C'est la fin. Coucher ses mots sur le papier me fait mal, rien qu'a y pensé. J'ai tant de chose, tant de chose a faire... Je suis jeune ! Ce n'es pas mon heure ! Pas comme ça !

Pourtant, la flaque rouge au milieu de la banque en atteste le contraire, et elle s'élargie plus chaque seconde. Je regarde autours de moi, trouvant une tondeuse et un aquasplash. Il n'est pas dit qu'un éclaireurs ne saurait mourir en héros ! LE GANG DES CAPUCHES, C'EST PAS DES NUNUCHES !!!!

Mourir... Mourir... Je m'adresse a chaque gardien ou fouineurs qui peut lire ces mots !!! FUMEZ LES JUSQU'AUX DERNIERS !!! MORTS AU PUTRIDES !!!

Mais déjà ils arrivent ! Il y en a un qui passe la porte ! Mais... C'est Togi !! Oh merde, merde !!!!

Du sang taches encore plus le parchemin en peaux de zombies et on peut voir tout en bout de la "page"



Jak37