On raconte que les habitants de cette Ville seraient... invisibles... On les appelle : les Eclaireurs.

dimanche 7 février 2010

jeudi 4 février 2010

Communauté Dépravé Des Capuches, jours 25

On peut lire cette chronique sur une sorte de peaux a demi putréfié, sûrement tirée d'un zombie fraîchement "épluché". L'écriture est maladroite, tracé par une main tremblante qui s'est servit d'un bouts d'os et de sang pour écrire.

Communauté Dépravé Des Capuches, jours 25.



Je n'ai pas écrit depuis quelque jours, n'ayant ni le temps ni l'envie de relater la routine et les quelques mauvaises nouvelles quotidiennes. Togi est mort pendus il y a quelques jours. Il ne m'a pas vraiment manqué puisque je le retrouve déjà là dehors, essayant d'arracher ma porte de ses gonds et poussant des cris bestiales.

C'était a prévoir... Quand ce matin nous sommes montés à la tours de guets, un "Oh merde !" général s'est échappé de nos lèvre craquelées par les privations et la chaleurs. L'attaque se présageait d'être supérieur de 1500 putrides comparée aux précédentes! Notre stock d'allumettes ayant été gaspillée la nuit dernière, nous n'avions pas beaucoup de chances de survie...

En désespoir de cause, nous avons quand même construit des chantiers peut solides mais mortelle, ignorant la petite voix qui nous soufflait que c'était inutile! Inutile... Inutile... INUTILE !!!! Tout est inutile ! La vie est inutile ! Nous mourrons TOUS !! TOUS !!! Se battre ne fait que retarder l'inévitable !

Non, non... Je dois me calmer je me calme, je me...

Une immense rature indique que l'écrivains a pris un coup et que son "stylo" a ripés sur le "papier".

Togi est finalement entré chez moi, accompagné de 12 de ses copains. Je me suis réfugier en haut de la tours de guet. D'ici, je peux voir le massacre de plusieurs de mes "camarades".

Je vois Kokaïne, s'enfuir a toute jambes, saignant d'un bras se faire rattraper au bout de 25 mètre environs, fauchée au jambes par un zombie. Aussitôt, une masse de putrides se rassemble autours de son corps et commence à le dévoré, indifférents à ses hurlement stridents, sortis d'une gorge à l'agonie. Dommage, j'aurais aimer plus la connaître. Peut être une autre fois...

J'entends Galpha luter contre des putrides, accompagné d'une tondeuse à gazon. Les hurlement de douleurs qui accompagnent ce bruit sinistre ne sont que trop agréable à mes oreilles. Qu'ils crèvent un par un ces... Ah !!! Galpha a finit. Du moins ces cris de douleurs l'atteste.

Puis il y a aussi...

Encore une rature, signe d'un autre coup plus violents, vu l'immense éclaboussures à cette endroit du "parchemin".

J'ai mal, mal à en crever... Togi est REVENUS ! Je l'avait pourtant semé ! Il m'a arraché la jambe l'enflure ! En geignant, j'ai lancé son corps putride du haut de la tour de guet et je me suis élancé en bélier pour redescendre les escaliers asymétriques de la battisse.

J'ai pris refuge dans la banque, un brouillard de la douleurs rouge obscurcissant ma vision un peu plus à chaque secondes... C'est la fin. Coucher ses mots sur le papier me fait mal, rien qu'a y pensé. J'ai tant de chose, tant de chose a faire... Je suis jeune ! Ce n'es pas mon heure ! Pas comme ça !

Pourtant, la flaque rouge au milieu de la banque en atteste le contraire, et elle s'élargie plus chaque seconde. Je regarde autours de moi, trouvant une tondeuse et un aquasplash. Il n'est pas dit qu'un éclaireurs ne saurait mourir en héros ! LE GANG DES CAPUCHES, C'EST PAS DES NUNUCHES !!!!

Mourir... Mourir... Je m'adresse a chaque gardien ou fouineurs qui peut lire ces mots !!! FUMEZ LES JUSQU'AUX DERNIERS !!! MORTS AU PUTRIDES !!!

Mais déjà ils arrivent ! Il y en a un qui passe la porte ! Mais... C'est Togi !! Oh merde, merde !!!!

Du sang taches encore plus le parchemin en peaux de zombies et on peut voir tout en bout de la "page"



Jak37

Dernier jour de la COMMUNAUTÉ DÉPRAVÉE DES CAPUCHES

Alors que vous vous appretiez à lire cette chronique, vous remarquez une rature tout en haut de la page, qu'a bien pu écrire l'auteur et pourquoi l'avoir ensuite raturé?


Dernier jour
de la
COMMUNAUTÉ DÉPRAVÉE DES CAPUCHES



Vous remarquez que, si l'écriture en haut de la page était droite, celle qui suit est, quand à elle, tremblante.


Je vous l'avais dit: cette chronique est ma dernière, il n'y a aucun doute là dessus, j'écris alors que la horde est proche de la ville, je les entends et ça doit être le cas des autres.
Ah, que donnerions nous en échange d'une nuit calme? Une nuit comme la dernière que nous avons passés, aucun mort, tous les zombis repoussés, aucun mort.

Nous avons quand même construit les chantiers défensifs, les mêmes qu'hier mais pourquoi? Il ne serviront à rien, il ne SERVENT à rien! Les zombis commencent déjas à entrer dans la ville.
Les sorties d'aujourd'hui ne méritent pas le titre d'expédition car rien n'a été organisé, c'était chacun pour soit, mais c'était exactement la même chose en ville, rien qu'aujourd'hui nous avons pendu trois citoyens et cinq supplémentaires sont bannis, le chaos avant l'heure, il faut dire qu'on le sent venir nous les éclaireurs.

Cette fois c'est vraiment finit, je les entends, ils sont là, ils sont devant chez moi, ils ne ressemblent pas à ceux qu'on croise en journée, ce sont pourtant les mêmes, ils sont tellement agressifs... Ils sont une dizaine à vouloir rentrer dans ma maison, je ne suis pas sûr de terminer cette chronique, ils sont entrés, j'entends les autres hurler, c'est la fin.



Rodork

C'était donc la dernière signature de l'auteur, les traces de sang sur cette page vous indiquent qu'il a vraiment tenu à la terminer, coûte que coûte...





Et voilà, vous savez à présent comment s'est déroulée cette ville, à vous d'en tirer des conclusions, mon rôle de chroniqueur n'était que de vous raconter cela, rien de plus, rien de moins.

COMMUNAUTÉ DÉPRAVÉE DES CAPUCHES Jour 24

COMMUNAUTÉ DÉPRAVÉE DES CAPUCHES
Jour 24





Nos défenses ont tenues et nous n'avons eu aucune perte pendant la nuit.
Je dis pendant la nuit car nous avons construit une nouvelle potence et elle a été utilisée, il était prévu de pendre Titou mais avant que les citoyens ne l'emmènent à la potence, celle -ci fut utilisée pour prendre le citoyen Togi.

Le scrutateur nous a cette fois envoyé en direction de l'est, heureusement pour lui si j'ose dire, les expéditions n'ont pas rencontré de problèmes, comme d'habitude quoi.
Par contre, les chantiers étaient actifs aujourd'hui car nous avons fait tous les chantiers défensifs possibles, ce qui nous sauvera sûrement ce soir mais pour cela, nous avons aussi été dans l'obligation d'allumer quelques torches, une défense plutôt efficace mais malheureusement éphémère.

Nous avons appris que les fouineurs avaient encore perdu deux des leurs mais je ferai mieux de dire pendu pour l'un des deux, on peut dire que la potence les démange, je pense bien qu'elle est à nouveau construite alors que j'écris cette chronique.
Mais le fait marquant de cette journée est que tous en ville, je dis bien tous, nous savons que nous ne survivrons pas à la prochaine nuit, la communauté dépravée des capuches tombera demain sous le nombre des zombis.

Ce soir, nous passons l'attaque mais demain sera ma dernière chronique.



Rodork